☃️ L Or Et L Argent Appartiennent À Dieu

Notreconnaissance de Dieu devrait nous amener à comprendre réellement ce qu’est la vraie richesse selon Dieu. Dieu n’est même pas impressionné par notre richesse matérielle ou financière. Sa richesse est infiniment grande et variée; l’or et l’argent Lui appartiennent. Les animaux des champs et toutes choses ont été créées VidéoTikTok de frezpoaty (@frezpoaty) : « faut mieux avoir une longue vie avec le peu qu'on a ,que d'avoir une courte vie riche. L'or et l'argent appartiennent à Dieu. ». la vie de complexe nous mène à une mort précoce . son original. Léternel des armées est l’unique créateur de l’or et de l’argent. Dieu est à la source de l’or et de l’argent. Donc nous croyons aussi, l’or et l’argent appartiennent à Dieu. Nous devons aimer l’argent mais il doit être le serviteur, Eneffet, l'or et l'argent du monde entier m'appartiennent. Obtenir l'app YouVersion. Lire la Bible, découvrir des plans de lecture et chercher Dieu chaque jour. Lor et L,argent appartiennent à Dieu . Aggée 2 : 8 LaMaison Orfeva propose une vaste collection de médailles qualitatives pour tous. Certaines des médailles de bapteme proposées sont issues de notre Collection Classique, d'autres ré-interprètent les effigies de façon très modernes. La Maison Orfeva propose également de très jolies médailles laïques.. Nous essayons de vous proposer une collection large, à prix doux, Largent appartient à Dieu, et non aux nations. Toute personne « riche » qui n’est pas avec Dieu, vit seulement dans une ilusión. L’argent de Dieu est illimité. La banque de Dieu n’as pas de limite. L’argent et l’or mentionnés en Aggée 2:8 représentent tous les biens matériels. Plutuset Pluton: anciens dieux grecs de l'argent, la richesse et l'abondance . À un moment donné dans la mythologie grecque identifie deux divinités – Pluton (dieu des enfers) et Plutus (dieu de la richesse et l'abondance). Ceci est expliqué par le fait que le séjour des morts a d'innombrables trésors stockés sous-sol profond. En Cest à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes. BDS: La Bible du Semeur Allah Allah ( Allāh Écouter, écrit الله) est le mot arabe qui désigne « Dieu », et signifie littéralement, « le Dieu » avec un article défini, faisant référence à un Dieu considéré par principe comme Lor et l’argent et Dieu, le chrétien face à l’argent, autant de question pour tenter de répondre à la problèmatique suivante, à qui appartient l’argent ? Télécharger (PDF, 1 MB) | Visualiser avec le lecteur PDF Leçon21 : Gérer nos finances. Le Seigneur Jésus a beaucoup parlé de l'argent et de son bon usage. Il nous a enseigné que nous ne devons pas surestimer l'importance de l'argent ni la sousestimer. Dans la présente leçon, vous voulons apprendre certains principes bibliques concernant l'argent et les biens matériels. 8HivOdA. Durée totale 97 minutesNote Cet article vous offre également la possibilité de télécharger le fichier mp3 de l’enseignement sélectionner Enregistrer la cible du lien sous… » avec le clic droit. Relation paisible avec les biens temporels Avant même la révélation du Seigneur, l’argent était vu comme un obstacle pour aller vers le bonheur et la perfection cf. Antigone de SophocleDans 1 Timothée 6 10 la racine de tous les maux c’est l’amour de l’argent ». Nous sommes là face à une épreuve liée à l’argent, autrement dit, l’argent est ce qui révèle à l’extérieur de nous-même ce que nous portons en nous. L’argent est donc cette épreuve et cette attitude qui révèle le cœur ! Face à l’argent ou à la possession des biens, il y a une partie positive et une partie sert à révéler le cœur de l’homme et dans son sens positif il sert l’échange, il permet la communion entre les hommes et valorise le travail…En soi, l’argent est neutre ; tout dépend d’où il vient et à quoi il sert. Et finalement ce sont les personnes qui sont bonnes ou mauvaises, qui en font une bonne ou une mauvaise utilisation. Que fait-on de l’argent ? cf. Luc 6, 20 ; 25 Jésus aussi a eu des amis riches Lazare, Nicodème, le parfum de 300 deniers de Marie-Madeleine… Dans ce dernier cas, Judas a voulu opposer l’amour de Jésus à l’amour des pauvres… Nous avons encore l’exemple de Nicodème qui a offert un tombeau creusé dans la pierre pour la sépulture de Jésus. L’Eglise aussi possède des biens ; la possession des biens en elle-même ne pose pas de problèmes. Le problème qui se pose est de savoir où est mon cœur ? Qu’est-ce qui me fait vivre ? Veut-on avoir le maximum ou bien est-ce l’amour du Seigneur qui me fait vivre ? Cf. la parabole du semeur » en Matthieu 13, 22. Posséder de l’argent ne veut pas dire se laisser posséder par lui. L’argent est au service des personnes et non l’inverse ; il faut donc remettre les choses dans leur finalité cf. le sabbat au service de l’homme… Où en suis-je avec l’argent ? Est-ce que je suis libre face aux réalités matérielles ? Notre vie quotidienne est modelée par les biens matériels. Le reproche de Jésus se fait sévère quand les biens matériels deviennent le repos de l’âme cf. Luc 12, 15-21 On cherche alors le repos dans quelque chose qui n’est pas apte à le donner car on peut en avoir toujours plus de par sa nature ! Avec l’argent on peut toujours plus et une chose ne peut donner le repos de l’âme que seule une personne peut donner que ce soit une repos humain ou divin. Mais à perdre la présence de Dieu, on perd la notion de personne et on demande alors même à des animaux de donner ce repos ! Jésus est venu redire à l’homme ce pour quoi il est fait pour la gloire de Dieu. Invitation à remettre dans le Seigneur sa confiance cf. Luc 18, 24-27 Ce passage concernant le danger des richesses Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu" signifie que seuls les pauvres de cœur sont capables d’accueillir la Bonne Nouvelle cf. Luc 4, 18. Ces pauvres ne sont pas repus ! Ils sont toujours en état de désir, en attente de quelque chose. Le repos dans les choses matérielles est synonyme d’idolâtrie, qui est le fait de donner aux choses ou aux personnes ce qui appartient à Dieu seul. Et en dehors de Dieu il n’y a pas le repos cf. St Augustin En Dieu seul est le repos de l’âme. Jésus lui-même a utilisé les Biens matériels pour nous apprendre à les utiliser. L’homme ne sait plus et Jésus vient rouvrir l’oreille de l’homme pour qu’il redécouvre sa propre vocation. Le Seigneur a choisi de se faire pauvre pour nous enrichir de cette pauvreté à la crèche, et sur la croix cf. 2 Corinthiens VIII 9 et pour refaire découvrir à l’homme qu’il est une créature. Le Curé d’Ars disait L’homme est un pauvre qui doit tout demander à Dieu ». L’argent peut entretenir une autosuffisance ; il en donne les moyens, comme une certaine forme de toute-puissance cf. Matthieu 6, 24 orgueil de la chair, des richesses et de l’esprit. L’argent donne les moyens à l’orgueil de la chair et à l’orgueil de l’esprit de s’exercer. C’est plus exigeant d’être saint avec beaucoup de moyens qu’avec peu ! Prenons la patience sans moyen on dépend, on doit attendre… Dans les pays pauvres, on redécouvre un autre rythme plus humain. Cet argent n’est plus alors dans un dimension communautaire cf. Evangile du riche et du pauvre Lazare en Luc 16, 19-30 le riche est responsable du pauvre. Quand on possède des biens c’est pour les autres sinon nous risquons l’enfermement. La doctrine sociale de l’Eglise affirme la propriété privée mais aussi la destination universelle des biens C’est à moi mais c’est pour tous ». Le droit absolu n’est pas dans la propriété privée mais dans le bien des personnes. C’est un moyen au service de l’homme. L’homme a été mis sur la terre comme gérant, c’est-à-dire qu’il doit posséder comme s’il ne possédait rien. Cela engendre une attitude de grande liberté intérieure. C’est l’homme qui est la mesure de l’utilisation des biens et la finalité en est le bonheur de l’humanité. L’Eglise rappelle toujours cette question de solidarité. Jésus lui-même réapprend à utiliser les biens en fonction du bonheur de l’humanité. Il y a un devoir de solidarité de ceux qui ont, face à ceux qui n’ont rien cf. le Tsunami Naturellement on se sent responsable les uns des autres. C’est à moi mais c’est pour tous au contraire du marxisme qui détermine que c’est à tous et c’est pour tous ! », et provoque alors des divisions entre les hommes, même si cela a été fondé sur une réalité. Dans l’Ancien Testament existait déjà cette dimension communautaire. La richesse était perçue comme signe de bénédiction cf. Abraham, le roi David, Salomon… et la description de Terre Promise ne tarit pas d’abondance de richesse en tout genre. Pour Israël, être béni de Dieu c’est être comblé de richesse car pour le peuple hébreu il n’y a pas d’au-delà ; les âmes vont dans le shéol qui est le lieu des morts et la bénédiction de Dieu est donc pour cette terre. Jésus va donner une autre dimension à l’argent comme aspect de signe du royaume qui vient. La pauvreté est le signe du royaume qui vient Mon Royaume n’est pas de ce monde" Les choses de ce monde ne peuvent pas nous combler. Pour le Seigneur, l’affirmation de la pauvreté est le signe d’un appel à vivre pour l’éternité avec Dieu. On ne vit pas pour soi-même ! L’homme prend alors conscience qu’il est dépendant. C’est dans la relation qu’est le bonheur et non dans l’indépendance cf. autonome signifie se donner à soi-même sa propre loi » car alors cela conduirait tôt ou tard à la négation de l’homme les individualités s’affrontent. La vraie richesse Actes 20, 35 est celle que l’on donne et non celle que l’on reçoit. C’est un appel à vivre, abandonné à la divine Providence. Le pauvre n’est pas celui qui n’a pas mais celui qui ne peut pas, celui qui vit d’une impossibilité. La pauvreté est le lieu de l’abandon ; Jésus ne fait pas seulement une question monétaire de l’argent, Il invite à une conversion dans le sens d’un enracinement dans une vie de prière, une dépendance face au Seigneur. Sans Toi, je ne peux rien faire ! Dans le concret dès qu’il est question d’argent il y a souvent un malaise un grand fossé entre le moi » idéal et le moi » concret. Il y a toujours un fossé entre le cliché et la réalité et ce problème existe aussi du point de vue religieux. Le passé peut re-surgir avec un certain mépris des richesses au moins dans le discours à cause de la culture. Il faudrait faire une théologie des biens comme celle qui a été faite pour le corps. Pour ne pas que l’argent demeure un tabou, il faut mettre à l’honneur les biens et l’expérience que l’on peut en faire. Quel est notre rapport à l’argent ? L’argent est-il dans sa finalité ? Le fait de posséder est une expérience fondamentale de l’homme qui le construit, qui l’aide à être plus… C’est une bonne expérience. cf. Genèse 12 Abraham qui doit tout quitter, parenté, culture… mais avec tout ce qu’il possède et en Genèse XIII il revient d’Egypte comblé de biens. Mais cette richesse n’est pas sans conséquences en l’occurrence éclate une dispute entre les bergers de Lot et ceux d’Abraham. Ce dernier prend une décision importante pour éviter la dispute. Nous voyons alors deux attitudes différentes celle d’Abraham qui a tout quitté et pour qui n’importe que le fait de chercher son Dieu et de le servir intériorité tandis que Lot est mené par son profit il arrive à Sodome soumis à une loi qui va en tout contre lui et il n’est plus capable d’utiliser sa liberté. Moins on exerce la liberté et moins on la possède. Ce passage de l’Ecriture nous montre ce à quoi nous sommes appelés Comment continuer à être nous-mêmes et libre ? Regardons les dix commandements dans leur majorité ils concernent des actes sauf les derniers qui portent sur la convoitise ; les premiers engagent à faire des actes qui donnent la vie et non la mort mais les derniers regardent le désir. Les biens sont faits pour communiquer ! Ils sont faits pour donner la vie à condition de ne pas asservir son cœur. C’est l’enseignement de Jésus. cf. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » Revenons à la question de l’idolâtrie l’idole surgit quand l’homme ne se donne ni interdits ni limites quand on veut tout, tout de suite, et à soi. L’idole est une force qui nous renvoie à notre avidité on ne supporte pas la distance, la différence, les limites ; il faut que ce soit tout de suite à portée de notre vie et notre société, il est souvent difficile de résister à l’idolâtrie car nous sommes dans l’immédiat et la Blaise PASCAL et sa distinction entre les trois ordres matériel, intellectuel, et spirituel. Il montre qu’il n’y a pas vraiment de communication dans l’ordre matériel on peut être riche sans toucher à l’intellectuel et on peut être pauvre de même. Dans cet ordre, si l’on s’enrichit, alors on appauvrit les l’ordre intellectuel, si on enseigne, on s’enrichit la communication est plus grande mais on peut aussi appauvrir les autresAlors que dans l’ordre spirituel, les biens spirituels sont toujours transmissibles et communicables ; ce qui vient du Seigneur ne divise pas mais unit ces trois ordres il faut agir de façon différente pour se guérir de la convoitise et des tentations du tout, tout de suite ». Première tentation se laisser définir par ce que l’on a, s’identifier à ce que l’on a et à ce que l’on fait. Pourquoi l’argent est-il appelé dieu » par Jésus ? Parce que Dieu est le maître de l’impossible et l’argent donne l’impression de pouvoir tout avoir sauf le plus important.On peut gagner beaucoup de choses avec l’argent… mais le cœur ? Deuxième tentation la vanité, le visible en tant qu’apparence, image de soi que l’on donne, que l’autre voit… cf. Pierre et ses appels à l’intériorité dans ses lettres Troisième tentation la fièvre acheteuse » autrement dit le test des grands magasins qui nous montre les choses par lesquelles nous sommes spontanément attirés ce besoin impérieux d’ l’acte d’acheter il y a une impression d’être et c’est bien alors d’y mettre un peu de raison sinon cela peut devenir pathologique. On exerce là encore une toute puissance. Quatrième tentation se laisser prendre au jeu du cadeau ». Le cadeau est un langage de l’amour mais on peut voir dans le cadeau surtout le bien au détriment de ce qu’il signifie ! Le cadeau doit traduire en vérité l’amour et ne pas être un mensonge. Le cadeau doit être proportionné. Cinquième tentation la comparaison. Cette tendance fait naître des désirs et si on n’a pas, on n’existe pas ; comme si je devais recevoir mon existence de l’extérieur cf. phénomène des marquesComment choisir la liberté intérieure ? Comment apprendre à utiliser les biens pour communiquer, donner la vie aux autres ? cf. la parabole du gérant malhonnête qui, pour une fois, se sert des biens pour entrer en relation avec les autres en Luc 16, 1-8 Les remèdes que Jésus donne Il nous montre la nécessité de remettre les biens dans leur finalité, se faire des amis dans les tentes éternelles… » Le premier principe est le partage et il faut savoir en parler car c’est un thème souvent tabou. Il ne faut pas non plus calculer les conséquences de ses actes Il y a un temps pour tout et pour économiser et pour dépenser ! C’est une question de prudence mettre un peu de raison et de liberté dans ses choix Le partage ou l’aumône c’est savoir donner ce que l’on a décidé dans son cœur. Cf. 2 Corinthiens dans les années 50 après JC il y eut une grande famine et les apôtres organisent une collecte pour une œuvre de communion et chacun donne ce qu’il a décidé dans son cœur. A travers le don matérialisé, on marque son appartenance et Jésus, dans ce don, rajoute une petite chose. cf. l’obole de la veuve apprendre à donner de notre nécessaire et non pas seulement du superflu ; c’est un des meilleurs antidotes contre Mammon » et donc contre l’idolâtrie et l’envie. C’est une pratique nécessaire ! cf. Malachie Au Seigneur, on apporte les plus belles brebis il faut savoir donner le meilleur de soi ; c’est l’objet de notre éducation et de celle que nous voulons transmettre. Quand on donne, on se donneComme Dieu dans l’Eucharistie ! Et pour donner quelque chose, il faut connaître la personne. De quoi a-t-il besoin vraiment ? cf. Philippiens 2Quand on donne est-ce que cela se fait sans retenue, sans peur ? cf. Abraham qui choisit la liberté et l’intérioritéCela nous engage à une éducation à l’intériorité vivre comme sujet libre, confiant et s’offrir, se donner. L’idée d’une incompatibilité entre le service du Dieu de Jésus Christ et la quête de richesses est développée à de multiples reprises dans les récits des Évangiles synoptiques. Elle est énoncée par Jésus lui-même Vous ne pouvez servir deux maîtres Dieu et l’Argent littéralement Mammon », terme araméen pour argent, possession » — formule retrouvée dans deux Évangiles Mt 6,24 ; Lc 16,13 — et est illustrée par de multiples récits. Les deux exemples qui sont ici développés établissent clairement un lien entre idolâtrie et règne de l’argent. Dans l’Evangile de Luc Lc 12,16-21 Le riche insensé 16 Et il leur dit cette parabole Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. 17 Il se demandait “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” 18 Puis il se dit “Voici ce que je vais faire je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. 19 Alors je me dirai à moi-même Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” 20 Mais Dieu lui dit “Tu es fou cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” 21 Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. L’homme riche, dans cette parabole, perd la notion de ses propres limites. Le lieu de son bonheur est sa propre existence, dont il ne voit pas le terme. Toute son énergie se déploie au service de son propre plaisir, qu’il croit garanti par ses richesses v. 19. Tout se passe comme si l’homme riche avait fait de sa vie et de sa personne sa propre idole. Au-delà de l’oubli des limites de toute vie humaine, le discours de l’homme riche de la parabole n’accorde aucune place aux plus pauvres ni à Dieu lui-même. L’idolâtrie de la richesse, et de ce qu’elle rend possible sur le plan matériel, a effacé toute autre préoccupation. Dans l’Evangile de Matthieu Rendez à César… Mt 22,17-21 Donne-nous ton avis Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »18 Connaissant leur perversité, Jésus dit Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? 19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. 20 Il leur dit Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » 21 Ils répondirent De César. » Alors il leur dit Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Le discours de Jésus, qui intervient dans le cadre d’un dialogue tendu avec les Hérodiens, venus le mettre à l’épreuve, est parfois interprété comme une distinction entre deux registres, entre deux domaines différents le domaine spirituel, où l’on peut situer la relation de tout homme à Dieu, et le domaine politique ou mondain, qui obéit à une autre logique. Jésus suggèrerait que le paiement de l’impôt est une affaire qui relève de l’organisation de la cité ou de l’empire, et qui, à ce titre, ne le concerne pas directement. Pourtant, une autre interprétation, plus radicale, de ce discours de Jésus est possible l’empereur romain est divinisé de son vivant, et représente donc une idole qui exige soumission et révérence. Or, toute la tradition d’Israël, dont Jésus est l’héritier, souligne l’illégitimité des idoles, dont le culte est vain voir en particulier le Deutéronome. Selon la perspective théologique d’Israël, tout appartient à Dieu, et rien n’appartient aux idoles. Dès lors, le logion de Jésus apparaît très provocateur Rendez à Dieu ce qui est à Dieu » selon la tradition d’Israël, le monde créé provient tout entier de Dieu, et il appartient à tous les croyants de reconnaître ce don de Dieu, et d’y répondre en s’engageant dans une logique de don et de gratuité. C’est le sens de l’invitation répétée de Jésus à l’amour gratuit du prochain. Les biens de ce monde proviennent de Dieu et tout croyant est invité à entrer dans une logique du don », conforme à la théologie de la création. Rendez à César ce qui est à César » l’empereur revendique une autorité divine. Mais cette divinisation est illégitime. Elle est idolâtre. Ainsi, le propos de Jésus apparaît ironique, car, en réalité, rien n’appartient en propre à César. Rien ne lui est dû. Autrement dit, la symétrie qui semble établie entre Dieu et César dans le discours de Jésus n’est qu’apparente tout provient de Dieu, et tout lui appartient ; l’autorité de nature divine que revendique César n’est qu’une illusion. Ces différents textes mettent ainsi en évidence l’enjeu éthique de la lutte contre l’idolâtrie c’est en reconnaissant l’origine divine de tous les biens mondains », que l’on peut en affirmer la destination universelle. Dieu crée l’univers au profit de toute l’humanité sans exclusive. Au contraire, l’idolâtrie conduit à un usage exclusif des biens au profit des idoles qu’il s’agisse d’une autorité politique divinisée l’empereur, ou qu’il s’agisse, d’une manière plus banale, d’un oubli de Dieu et d’une absolutisation d’intérêts particuliers ou privés, qui se trouvent pour ainsi dire idolâtrés ». Cet article est extrait du Cahier des EDC La destination universelle des biens C’est à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes. Aggée 28 Simon vit que l’Esprit Saint était donné aux croyants quand les apôtres leur imposaient les mains. Alors il leur proposa de l’argent et leur dit Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. Mais Pierre lui répondit Que ton argent périsse, et toi avec lui, puisque tu t’es imaginé qu’on pouvait se procurer le don de Dieu avec de l’argent! Actes 818-20 Car l’amour de l’argent est racine de toutes sortes de maux». Pour s’y être abandonné, certains se sont égarés très loin de la foi, et se sont infligé beaucoup de tourments. 1 Timothée 610 Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez présentement. Car Dieu lui-même a dit Je ne te laisserai pas non, je ne t’abandonnerai jamais. Hébreux 135 A quoi sert l’argent dans les mains d’un sot? Peut-il acheter la sagesse quand il n’a pas de bon sens? Proverbes 1716 Si tu prêtes de l’argent à un membre de mon peuple, à un pauvre qui est avec toi, tu n’agiras pas envers lui comme un usurier, tu n’en exigeras pas d’intérêts. Exode 2224 Moi aussi, mes proches et mes collaborateurs, nous leur avons prêté de l’argent et du blé. Remettons-leur donc cette dette! Néhémie 510 A peine sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent pièces d’argent. Il le saisit à la gorge en criant Paie-moi ce que tu me dois! Matthieu 1828 Jésus entra dans la cour du Temple. Il en chassa tous les marchands, ainsi que leurs clients. Il renversa les comptoirs des changeurs d’argent, ainsi que les chaises des marchands de pigeons, et il leur dit Il est écrit On appellera ma maison une maison de prière, mais vous, vous en faites un repaire de brigands. Matthieu 2112-13 Aucun serviteur ne peut être en même temps au service de deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et aimera l’autre; ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent. En entendant toutes ces recommandations, les pharisiens, qui étaient très attachés à l’argent, se moquaient de Jésus. Luc 1613-14 D’autres suggestions? Propose-les dans les commentaires ci-dessous. Retrouve les autres 10 versets clés sur… Cet article, publié dans La Bible, est tagué 10 versets clés, argent, finances, ressources. Ajoutez ce permalien à vos favoris. En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples Nul ne peut servir deux maîtres ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas “Qu’allons-nous manger ?” ou bien “Qu’allons-nous boire ?” ou encore “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » Matthieu 6,24-34 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris Je voudrais dire ici que cet extrait d’Evangile est des plus authentiques. J’en vis depuis des années, ne me retrouvant jamais dans l’indigence extrême, sans pour autant avoir de quoi “remplir mes greniers” ni même la velléité de le faire. Tiens, au fait, le grenier de ma maison est un espace inutilisé, s’il fallait encore un signe de ma confiance en la Parole du Seigneur. Attention, je ne dis pas qu’il faille s’abandonner à la Providence sans se donner les moyens de subvenir aux besoins de sa famille ! Chacun sait que la vie pratique de maman solo, a fortiori quand trois enfants poursuivent des études, n’est pas de tout repos et dénuée de préoccupations bien matérielles. Hors la période de la toute petite enfance de mes trois bien-aimés, je n’ai jamais cessé de travailler. Et chacun sait, en France, qu’une institutrice est plutôt mal rémunérée eu égard à la grosse charge de travail et de responsabilités qu’elle a. Passons. J’ai souvent été dans l’inquiétude aux moments charnières de ma vie. La construction d’une maison sans beaucoup d’apport personnel – mon mari et moi avions cette fierté de ne devoir nos quelques biens qu’à notre travail – le divorce et l’incertitude quant à ma capacité à continuer à financer seule cette maison, les études des enfants qui nécessitaient un appartement pour chacun d’eux dans trois villes différentes… Dans la prière, la confiance et le sens du compromis, je suis parvenue à ne jamais braquer mon ex-mari qui a assumé et assume encore avec conscience et générosité sa part de contribution au quotidien de nos enfants. Nous sommes parvenus à être ce “couple parental” qui désire mener sa progéniture au mieux de la capacité de chacun. Pour le reste, j’ai connu bien des jours d’angoisse à chaque fois que le rouge gagnait du terrain sur ma page de comptes bancaires. Mais toujours, cet évangile m’est revenu à l’esprit, et aujourd’hui encore il tombe très bien et je m’y abandonne. Et je peux assurer que cela marche, et d’autant plus aisément si on renonce même à la “petite poire pour la soif” ! Cesser de se torturer l’esprit pour le frigo qui pourrait tomber en panne ou l’ordinateur prêt à lâcher. “Demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.” Se redire encore et encore que la Parole du Christ est vérité. Le Seigneur, si l’on s’abandonne vraiment au quotidien à Lui, en toute confiance, donne une solution au moment où on ne s’y attendait même pas. A la seule condition que l’on cesse de remplir ses greniers, d’être obsédé par ses possessions matérielles, et surtout, surtout, à condition que l’on renonce à gérer son argent en placements “pour le cas où” , “pour que ça rapporte” , pour augmenter encore et encore son patrimoine… Vraiment, je le dis parce que je le vis et le vois autour de moi – je vis dans une région riche où les gens ont souvent beaucoup d’argent placé – celui qui thésaurise se détourne peu à peu du Seigneur, il s’aigrit, se durcit, parle d’argent plus que d’autre chose, en néglige la charité la plus élémentaire, ne voit plus ce qu’il possède, se croit démuni et imagine les autres dans l’opulence… C’est un cercle vicieux sans fin. L’Evangile est vérité, La parole du Christ Jésus est vérité, et oui, je l’affirme, on ne peut servir à la fois Dieu et l’argent. Servir Dieu devrait être notre unique souci, car dès que nous nous trouvons au bord de l’indigence mais dans une foi totale et l’espérance en Sa justice, le voici qui se manifeste à nous et qui nous sert, un tablier autour des reins. Image Le lavement des pieds – Psautier d’Ingeburg de Danemark – Anonyme XIIIe s

l or et l argent appartiennent à dieu